La qualité des plantes médicinales
Nous sommes de plus en plus nombreux à faire attention à l’origine et la qualité des fruits et légumes que nous consommons en privilégiant l’agriculture biologique, les circuits-courts etc.
Mais quant est-il de la qualité des plantes médicinales que nous utilisons pour nous soigner ? Pourquoi vouloir utiliser des plantes qui poussent à des milliers de km de chez nous alors que nous avons tout ce qu’il faut à porter de main ?
La France héberge environ 6.000 espèces de plantes sauvages, juste derrière 3 pays méditerranéens : l’Espagne (7.500 espèces), l’Italie (5.600 espèces) et la Grèce (5.000 espèces). Si, on ajoute à ces espèces indigènes, les plantes naturalisées (originaires d'un autre pays, introduits volontairement ou non) ce sont quasiment 10.000 espèces de plantes vasculaires (hors lichen, mousses et algues) que l'on peut trouver dans notre pays.
Parmi ces 6.000 espèces de plantes, on compte 454 plantes médicinales. C’est-à-dire, des plantes qui ont des propriétés thérapeutiques et dont l’usage a été démontré.
La médecine traditionnelle française et l’usage des plantes médicinale (l’herboristerie) est un héritage vieux de plusieurs siècles. Jusqu’à l’avènement de la « médecine chimique » au début du XXe siècle, les plantes médicinales étaient les seuls « remèdes » disponibles. On connaissait et on se soignait avec les plantes qui poussaient dans nos régions.
La plupart des plantes médicinales « non françaises » utilisées par les médecines traditionnelles chinoise, ayurvédique, des différents pays d’Afrique, des pays sud-américains etc ; ne peuvent pas pousser en France et sont donc forcément importer de ces pays (je vous laisse calculer le bilan carbonne…).
L’utilisation de ces plantes s’ancrent, pour la plupart, dans des cultures, traditions, rites religieux, coutumes alimentaires etc dont nous sommes assez éloignés.
Les normes de qualité des plantes issues de l’agriculture biologique ne sont pas les mêmes selon les pays (la France étant l’un des pays les plus strictes de l’union européenne).